Nous avons identifié, dans la conscience, l'origine du malheur. Il nous reste à en interroger la raison.
Prenons alors le problème à rebours : si la conscience est spécifiquement humaine, alors à quel malheur les animaux échappent-ils, auquel l'homme serait condamné ?
L'homme, comme l'animal, est mortel, mais seul l'homme le sait : nous pourrions alors formuler l'hypothèse que la conscience, dans la mesure où elle est conscience du temps, condamne l'homme à savoir qu'il va mourir un jour, et à redouter cette échéance.
Alors que le terme ne figure pas dans la formulation de la question, il nous apparaît, à l'analyse du problème qu'elle soulève, que cette question engage le rapport que nous entretenons au temps.
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